« L’IODE »
Une arme potentielle contre les expositions délétères modernes et pathologies associées
Pathologies neurologiques, psychiatriques, métaboliques, auto-immunes, orphelines…
Les expositions délétères de la vie moderne
Notre vie moderne est caractérisée par une alimentation défectueuse et un stress quotidien. De plus, le choix du courant alternatif pour subvenir à nos besoins en énergie électrique et le développement sans précautions des nouvelles technologies, depuis la radio jusqu’aux dernières technologies de communication par radiofréquences (4G, 5G, Wi-Fi, Bluetooth, etc.), ont fait augmenter notre exposition aux ondes électromagnétiques, entrainant des conséquences indésirables.
La carence en iode, qui touche 96% de la population mondiale, nous laisse affaiblis face à ces fléaux sanitaires.
L’ingestion de l’iode, selon un protocole personnalisé, pourrait faire face à cette dégradation de la santé causés par l’explosion des syndromes d’intolérance et d’hypersensibilité, maladies neurologiques, psychiatriques, métaboliques, allergiques, auto-immunes, orphelines…
Un élément indispensable à la vie
L’iode, découvert pour la première fois en 1811 par le chimiste français Bernard Courtois (1777-1838), est un élément chimique de symbole I et de numéro atomique 53.
C’est un métalloïde halogène aux propriétés intermédiaires entre le métal et le non-métal.
Dans les conditions normales de température et de pression, c’est le di-iode (I2), à l’état solide cristallin semi-brillant, d’un noir violet, qui passe directement de l’état solide à l’état gazeux (sublimation) sous forme de vapeurs violettes. Son odeur est caractéristique ; c’est un produit irritant qui doit être manipulé avec précaution.
A l’état moléculaire (I2), l’iode est légèrement soluble dans l’eau, à raison de 0,293 g/L à 20°C, mais, à l’état ionique d’iodure (I-), il se dissout plus facilement dans l’eau et dans les solvants organiques.
Les métaux possèdent un éclat métallique et sont bons conducteurs de la chaleur et de l’électricité. Ils sont malléables, donc à la fois laminables (donnent des feuilles fines) et ductiles (extensibles, donnent des fils fins).
Les non-métaux ne possèdent pas cet éclat métallique et sont mauvais conducteurs de la chaleur et de l’électricité. Ils présentent une faible ténacité, ils sont donc non malléables (ni laminables, ni ductiles).
Ce sont des éléments électronégatifs qui ne jouent jamais le rôle de cations (ions positifs) dans les électrolyses. Leurs oxydes sont basiques ou neutres. Selon leur valence, on distingue les non-métaux univalents (les halogènes): fluor (F), chlore (Cl), brome (Br) et iode (I), les divalents (l’oxygène (O), le soufre (S)…), les trivalents (l’azote (N), le phosphore (P) et l’arsenic (As)) et les tétravalents (le carbone (C) et le silicium (Si)).
Une étude sur un échantillon de 35 000 personnes de 2 chercheurs experts en iode, les Docteurs David Brownstein et Jorge Flechas, montre que 96% des humains sont carencés en iode !
Or l’iode, classé comme halogène, se trouve et est utilisé dans tous les récepteurs hormonaux du corps humain. Il est antiviral, antibactérien, antifongique, antiparasitaire, détoxifiant des halogènes (fluor, chlore et brome), chélateurs des métaux lourds, bouclier contre la radioactivité et les hyperfréquences, et anti cancéreux.
La quantité d’iode normalement présente chez l’homme est de 1500 mg répartis comme suit : La tyroïde (3%), les muscles et la graisse (70%), la peau (20%) et les autres organes (7%).
La carence en iode est due au fait que cet élément ne se trouve pratiquement, que dans les produits de la mer : le sel marin intégral, les algues et les poissons. De plus, les autres halogènes, que sont le fluor (F), le chlore (Cl) et le brome (Br), à cause entre autres de la pollution, se trouvant anormalement présents en grande quantité dans l’organisme humain, vont inhiber la liaison de l’iode (I) d’une façon compétitive, entrainant la diminution de son absorption.
Les inhibiteurs de liaison de l’Iode
Le fluor se trouve dans plusieurs médicaments comme le propionate de fluticasone (rhinite allergique et asthme), la ciprofloxacine (antibiotique), la paroxétine (antidépresseur), le mibefradil ou posicor (inhibiteur calcique), la fluoxétine chlorhydrate ou prosac (antidépresseur), le cisapride ou prépulsid (reflux gastro-œsophagien). Or le fluor est impliqué dans la fluorose dentaire, l’arthrite, l’ostéoporose, les fractures de la hanche, le cancer de l’os, la toxicité rénale, l’intelligence réduite, l’incapacité de la thyroïde à concentrer l’iode, le goitre…
Le chlore se trouve abondamment dans l’hypochlorite de sodium (NaClO), appelé couramment eau de javel. Cette dernière est une solution aqueuse utilisée pour désinfecter, oxyder et blanchir. Le chlore est générateur de goitre.
Le brome est utilisé dans la fabrication des pesticides gazeux pour la fumigation des fruits et légumes, ainsi que la fumigation contre les termites et autres insectes. Il est de même utilisé dans la fabrication des agents antibactériens pour l’eau des piscines et des spas. Il est aussi utilisé dans la fabrication des agents ignifuges (anti-incendie) ; et pour finir, il se trouve dans certains colorants, médicaments et désinfectants. Le brome perturbe la fonction de la thyroïde (goitre, hypothyroïdie et hyperthyroïdie), des surrénales (baisse du cortisol sanguin) et des testicules (baisse de la testostérone et de la spermatogenèse). Il est générateur de somnolence excessive pendant la journée, de baisse de l’hormone de croissance (la GH) et de cancer.
La FDA (Food and Drug Administration), service du gouvernement américain de la pharmacovigilance, fixe à 150 à 290 microgrammes (1 microgramme = 10-6 gramme) la RDA (Recommended Daily Allowance) comme dose journalière recommandée, et ce, en fonction de l’âge, du sexe et du cycle de vie. D’après Guy Abraham, un expert en iode, « Les doses RDA d’iode sont inefficaces pour prévenir les dommages oxydatifs de l’ADN et n’ont aucun effet anticancéreux dans le corps.». Selon le Dr Brownstein, la suffisance en iode dans tout le corps nécessite des doses entre 12,5 et 150mg/jour.
Ces doses sont loin de la DL50 (la dose létale 50) qui se situe entre 10 et 22 grammes par kg de poids corporel, soit, pour un homme de 70 kg, entre 700 grammes et 1540 grammes.
Qu’est-ce que la DL 50 ?
La DL50, un paramètre de mesure de la toxicité d’une substance chimique, est la dose unique d’une substance d’essai, donnée par voie orale et obtenue par calcul statistique, susceptible d’entraîner la mort de 50 % des animaux sujets.
Elle est exprimée en poids de la substance par une unité de poids corporel des sujets testés.
Plus la DL50 est faible, plus la substance est toxique, et inversement, plus la DL50 est élevée, moins la substance est toxique.
En France, la pharmacie centrale des armées fabrique des comprimés d’iodure de potassium (KI) dosés à 65mg et 130mg.
La solution de Lugol, en concentration standard, a la composition suivante: 100 mg/ml d’iodure de potassium (KI) et 50 mg/ml d’iode (I2). En faisant varier les proportions, il est possible d’obtenir des solutions d’iode aux concentrations souhaitées, généralement 1%, 2% et 5%.
L’iode, un anti-infectieux universel
Devant l’antibiorésistance, qui s’accélère surtout depuis les années 2000 et qui constitue un fléau sanitaire mondial, l’iode, en dehors de l’argent colloïdal, serait la bonne solution et ce, pour trois principales raisons :
1- L’iode tue les virus, ce que les antibiotiques ne font pas.
Le Dr Richard KUNIN, après cinquante ans de pratique, a conclu que l’iodure détruit le virus de l’herpès buccal et génital.
2- L’iode tue les bactéries sans créer de souches résistantes, ce que les antibiotiques ne font pas.
3- L’iode tue les champignons et les levures, ce que les antibiotiques ne font pas.
Au début de 2017, aux Etats-Unis, près de trois douzaines de personnes ont été diagnostiquées avec une infection fongique, mortelle et hautement résistante aux médicaments, qui par la suite, s’est propagée dans le monde entier.
Le Candida Auris, le champignon en cause, contrairement aux champignons courants, provoque de graves infections du sang, se propage facilement d’une personne à l’autre dans les établissements de santé, survit pendant des mois sur la peau, et pendant des semaines sur les équipements hospitaliers. Jusqu’à 60% des personnes atteintes décèdent à ces infections. Le Candida Auris n’est résistant ni à l’iode, ni à l’argent colloïdal, deux produits ignorés par la pharmacopée officielle.
L’iode, un puissant chélateur des métaux lourds
Les métaux lourds, essentiellement le plomb, le mercure et le cadmium, mais aussi l’aluminium, le nickel et l’arsenic, peuvent engendrer des dommages oxydatifs aux composants des cellules de tous les tissus de l’organisme. Ce type de dommage existe là où le métal (un radical libre) arrache un électron à un tissu sain.
Cette perte d’électrons, à l’intérieur de la cellule, entraine la destruction de l’ADN, la perturbation de la synthèse des protéines, l’altération de la double couche phospholipidique des membranes cellulaires et la mort de la cellule. Elle peut également bloquer la synthèse des enzymes, des hormones et des neurotransmetteurs.
Les métaux lourds interfèrent également dans la production et la stabilisation du fer dans l’hème de l’hémoglobine.
Plusieurs études ont montré l’implication des métaux lourds dans une multitude de maladies : l’Alzheimer le Parkinson, la sclérose en plaques (SEP), le lupus érythémateux disséminé (LED), l’autisme, le cancer (thyroïde, sein, pancréas, colon, prostate, endomètre, ovaire, cerveau, lymphome…), les maladies auto-immunes, le diabète, l’athérosclérose, le glaucome, la cataracte et d’autres maladies dégénératives des yeux, plusieurs maladies rénales et hépatiques.
Les fonctions et indications de l’iode
- L’iode est nécessaire dans la synthèse des hormones thyroïdiennes et prévient à la fois l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie.
- La suffisance d’iode inverse l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie.
- Des doses élevées d’iode peuvent être utilisées pour inverser le processus d’évolution de certaines maladies.
- L’iode est nécessaire dans la synthèse de plusieurs hormones glandulaires (surrénales, ovaires, testicules…).
- L’iode est un gardien de la glande mammaire. Il donne une rémission des maladies bénignes, comme la maladie fibrokystique du sein (douleur au toucher et induration), et donne une réduction de la taille des seins.
- L’iode régule la production d’œstrogène dans les ovaires et prévient les kystes ovariens.
- L’iode prévient l’ostéoporose et l’arthrite.
- L’iode est indiqué dans les cas d’hémorroïdes.
- L’iode est indiqué contre les calculs parotidiens.
- L’iode est indiqué dans les cas de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).
- L’iode, mucolytique, est indiquée dans le cadre de l’asthme.
- L’iode soutient l’apoptose par la formation de l’iodolactone arachidonique acide dans les tissus, précisément le sein et la thyroïde. L’apoptose (mort cellulaire) est un mécanisme de défense de l’organisme contre le cancer et les agents infectieux. Elle permet l’élimination des cellules tumorales et des cellules infectées.
- L’iode active les récepteurs hormonaux et aide à prévenir certains cancers : thyroïde, sein, pancréas, colon, prostate, endomètre, ovaire, cerveau, lymphome…
- L’iode diminue les besoins en insuline chez les diabétiques.
- L’iode détruit les agents pathogènes : les virus, les bactéries, les levures, les parasites (précisément celui du paludisme) …
- L’iode élimine les halogènes toxiques du corps : le fluor, le chlore, le brome et l’iode 131 radioactif.
- L’iode élimine les métaux lourds, essentiellement le plomb, le mercure et le cadmium, mais aussi l’aluminium, le nickel et l’arsenic.
- L’iode neutralise les ions hydroxyles (très toxiques) et hydrate la cellule.
- Le manque d’iode chez la femme enceinte est responsable du déficit de l’attention et de l’hyperactivité chez l’enfant. De plus, le QI d’un enfant étant fixé à 2 à 3 ans, il est souhaitable de commencer la supplémentation en iode chez la femme avant la conception, et de la poursuivre chez la mère qui allaite jusqu’au sevrage de l’enfant ; l’iode rend plus intelligent.
- L’iode prévient la maladie d’Alzheimer.
- L’iode empêche le dépôt de cholestérol dans les artères et prévient donc l’athérosclérose.
- L’iode protège des effets de la radioactivité.
- L’iode protège des effets des hyperfréquences (téléphonie mobile, Wi-Fi, Bluetooth, etc.) pourvoyeuses, entre autres, d’hypothyroïdie.
- L’application locale de l’iode est indiquée dans les plaies, les escarres, l’alopécie, les douleurs inflammatoires et traumatiques.
- L’iode aide à diminuer les contractures par atteinte fibrosante (maladie de Dupuytren et maladie de Lapeyronie).
Les effets des protocoles thérapeutiques
A cause de la radioactivité séquellaire en rapport avec les deux bombes atomiques lâchées sur les villes de Hiroshima et Nagasaki, les Japonais prennent systématiquement 14 mg d’iode par jour. Les études épidémiologiques montrent les résultats suivants :
- Les Japonaises ont des taux bas de cancer du sein, de l’endomètre et de l’ovaire.
- Les Japonaises ont un taux significativement plus faible de maladie fibrokystique du sein.
- Les Japonaises ont des cycles plus longs et des menstruations plus courtes que les femmes occidentales ; la première phase qui précède l’ovulation est supérieure à 14 jours, ce qui correspond, au niveau de l’endomètre, à une augmentation du taux d’œstrogènes et un abaissement du taux de progestérone.
- Les Japonaises ont un taux sanguin d’œstrogènes plus bas en comparaison de celui des occidentales.
- Les hommes japonais ont 10 fois moins de cancer de la prostate que les hommes américains.
Ces éléments d’information ont été collectés d’après une conférence donnée à des médecins, par le Dr Raouf Ben Yousef, le 23 juillet 2022 à Tunis.
Pour plus d’informations
1-Jorge D. Flechas, MD, MPH, Medical Director of Flechas Family Practice in Hendersonville, NC, specializing in hormonal therapy for the treatment of Fibromyalgia and Chronic Fatigue and Immune Dysfunction Syndrome (CFIDS)
2-Guy E. Abraham, MD – former Professor of Obstetrics, Gynecology and Endocrinology at the UCLA School of Medicine (Dr. St. Amand was an Assistant Professor of Endocrinology at UCLA UCLA)
3-David Brownstein, MD – family physician and one of the foremost practitioners of holistic medicine in Michigan (part of the “goiter belt”)
4-Bernard A. Eskin, MS, MD, Professor of Obstetrics and Gynecology and Director of the Menopause/Geripause Center at Drexel University College of Medicine
5-William Shevin, MD, DHt (Homeopathic), in private practice at In Integral Health Services in Connecticut.
1-https://drsircus.com/iodine/main-reasons-iodine-supplementation-essential/
2-https://www.pdfdrive.com/the-iodine-crisis-what-you-dont-know-about-iodine-can-wreck-your-life-d199625469.html
3-https://www.pdfdrive.com/iodine-bringing-back-the-universal-medicine-d196558503.html
4-https://www.pdfdrive.com/iodine-why-you-need-it-why-you-cant-live-without-it-e196421555.html